Podcast : Charlotte Beauchot & Jessica Grignard – UCM Sponsor Platinium journée agile 2024
Laissez un message vocal à Charlotte Beauchot, Jessica Grignard ou Michel !
Découvrez le premier épisode de notre série spéciale enregistrée en direct lors de la Journée Agile du 7 juin 2024, à l’hôtel Van der Valk à Nivelles.
Pour inaugurer cette série, nous avons eu l’honneur d’interviewer le service des ressources humaines d’un de nos sponsors Platinium : UCM.
Dans cet épisode : des réflexions et des stratégies RH qui soutiennent l’agilité au sein d’une entreprise en pleine évolution. Nos invitées partagent leurs expériences et leurs perspectives uniques sur les défis et les opportunités rencontrés en favorisant une culture agile au sein de leur organisation.
Un épisode à ne pas manquer pour toutes celles et ceux qui s’intéressent à l’agilité, à la transformation des ressources humaines, et au développement des entreprises en général.
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Petit rappel pour nos partenaires et futurs partenaires :
Les sponsors Platinium bénéficient d’un podcast dédié, une excellente occasion de donner de la visibilité à votre entreprise et de partager vos idées avec notre communauté. Si vous souhaitez en savoir plus sur les opportunités de sponsoring pour 2025, contactez-nous dès maintenant.
Enfin, marquez vos agendas pour 2025 !
La prochaine Journée Agile se tiendra le 23 mai 2025, de 08h00 à 17h30 au Palais des Congrès de Liège. Les billets « Early Bird » sont déjà disponibles, mais attention, l’année passée, ils étaient tous épuisés avant la fin de l’année.
Réservez vos places dès maintenant pour ne pas manquer cette occasion unique de vous immerger dans l’agilité !
Séquençage du podcast :
- [00:00:18] Introduction et contexte du podcast
- [00:00:50] Du rêve d’adolescente de Charlotte Beauchot à ce jour…
- [00:02:10] La fonction chez UCM
- [00:02:22] La maturité du Talent Management
- [00:04:47] Pourquoi devenir sponsor de la « Journée Agile »
- [00:05:33] Un vivier de talents : Soft skills vs Hard skills
- [00:07:12] La marque employeur, un onboarding complet
- [00:08:47] Le « Welcome Pack » UCM
- [00:09:17] Une bataille dans la « guerre des talents » chez UCM ?
- [00:09:53] Le focus sur l’ambiance plutôt que sur la rémunération
- [00:10:37] L’histoire qu’on se raconte
- [00:11:22] Culture du feedback
- [00:11:32] Mais où est passé l’environnement de test ?
- [00:13:11] L’agilité, seulement pour les IT ?
- [00:14:28] Maturité agile dans l’entreprise
- [00:15:28] Des résistances au changement ?
- [00:16:16] Quels sont les facteurs favorables
- [00:16:53] Gérer la communication quand on est sur différents sites
- [00:18:32] Des podcasts intranet ?
- [00:18:55] Les missions d’UCM
- [00:19:11] La variété des services proposés par UCM
- [00:21:26] Un conseil aux entreprises pour une transformation agile ?
- [00:22:47] Le réseau Diane
- [00:23:03] Qui peut faire appel à UCM ?
- [00:23:18] Et si on prenait l’agilité dès le départ ?
- [00:24:03] Un site internet et contact
- [00:24:28] Appel à l’action
- [00:25:53] Clôture du podcast
Transcription de l’épisode podcast :
Michel Godart: [00:00:18] Bienvenue pour un nouvel épisode de votre podcast « Pyxis – le podcast », c’est un projet qui se déroule aujourd’hui à la « Journée Agile », à Nivelles, le 7 juin à l’hôtel Van der Valk. Le 7 juin 2024, parce que vous nous écouterez peut être beaucoup plus tard, et c’est une journée spéciale parce qu’elle est aussi sponsorisée par Pyxis, par « UCM ». Et j’ai la chance et l’honneur d’avoir devant moi deux jeunes personnes souriantes avec le sourire banane, on en entend une qui rit et l’autre qui est un peu (Charlotte Beauchot: Plus discrète) plus silencieuse, plus discrète voilà, c’est Charlotte qu’on a entendu se présenter en disant en « plus discrète », Bonjour Charlotte.
Charlotte Beauchot: [00:00:49] Enchantée, bonjour.
Michel Godart: [00:00:50] Enchanté. Et j’ai Jessica qui m’a dit « Je ne suis pas sûre si je vais parler » mais on l’a entendu rire, du coup elle doit (Jessica Grignard: Je peux quand même dire bonjour) se dénoncer, voilà. Je vais donc m’adresser à Charlotte, j’ai une question que j’affectionne, qui est: de ton rêve d’adolescente à ce jour, que s’est-il passé, et est-ce que tu es alignée avec ton rêve?
Charlotte Beauchot: [00:01:06] Et bien c’est intéressant parce que quand j’étais petite et ado, je voulais d’abord être boulangère parce que je suis une grande gourmande, il n’y a pas de surprise, on peut dire que les viennoiseries font partie de notre quotidien. Et l’autre chose, c’est que j’avais un rêve quand j’étais plus jeune d’être avocate, mais pour l’aspect justice en fait, mais je suis tombée dans les RH un peu par hasard.
Michel Godart: [00:01:24] Mais vous avez fait des études RH?
Charlotte Beauchot: [00:01:25] Non, je suis un profil très atypique. En réalité, j’ai d’abord fait des études en information et communication. J’ai eu une petite phase blogueuse à l’époque, enfin tout ce qui était communication c’était ma passion. Sauf que moi, toute seule, dans un auditoire de 300 personnes, j’ai tout de suite décroché, je ne trouvais pas ma voix, pour être honnête. Donc j’ai négocié avec mon père, qui est assez, comment dire, à cheval sur les principes, études jusqu’au bout, etc. Et je lui ai proposé: soit je cherche un job, et je le trouve, cet été, soit ça ne marche pas et je refais l’année. Et en fait j’ai trouvé un job, mais rien à voir avec les RH, j’ai été consultante en titres-services. Finalement j’ai évolué de poste en poste, jusqu’au RH, et donc via un de mes premiers jobs, j’ai été formée en législation sociale, et c’est comme ça que sur le terrain, je suis arrivée dans les RH.
Michel Godart: [00:02:10] On vous retrouve à « UCM ». Quelle est votre fonction? Là-bas.
Charlotte Beauchot: [00:02:13] Je travaille au recrutement depuis bientôt six ans, et plus si affinités puisque, au-delà du recrutement, je fais aussi partie d’une équipe formation, j’aide au niveau des supports.
Michel Godart: [00:02:22] Ici, quand on parle de recrutement, je sais qu’il y a un grand switch qui s’est fait à un moment donné où on a arrêté de recruter un talent pour un besoin spécifique à l’instant T, et on s’est dit « Il serait peut-être intelligent de faire ce qu’on appelle le Talent management », c’est de se dire « Cette personne a des compétences, la boîte va évoluer, le monde devient de plus en plus VUCA, ça va bouger de plus en plus vite » (Charlotte Beauchot: Tout à fait) et à un moment donné, c’est peut-être bien de commencer à se dire « Qu’est-ce que je vais en faire de ce profil (Charlotte Beauchot: Tout à fait) quand son besoin disparaîtra mais que j’en aurai D’autres. Et ce que je peux optimiser ». À Quel point en êtes-vous au niveau de maturité du « Talent management »?
Charlotte Beauchot: [00:02:49] On est déjà quand même bien au courant puisqu’on ne parle même plus de monde VUCA mais de monde « BANI » en fait, aujourd’hui (Michel Godart: Exact) qui est encore un cran plus loin. Mais en fait on est une grande équipe RH, faut savoir qu’on est une vingtaine d’experts, tous métiers confondus, soft et hard. Et je collabore beaucoup avec l’équipe développement qui est justement au fait de ce monde « BANI », qui devient vraiment très compliqué. Ce qui se passe, c’est qu’on fait partie d’un groupe de 1000 collaborateurs, donc on ne peut pas tout changer du jour au lendemain. Mais via l’agilité, on a appris qu’on devait y aller étape par étape, et donc notamment, on travaille main dans la main: recrutement et développement dès qu’on accueille un nouveau talent, vraiment nouveau collaborateur, il y a tout un parcours suivi d’intégration.
Michel Godart: [00:03:23] Ce qu’on appelle l' »onboarding ».
Charlotte Beauchot: [00:03:24] Exactement, mais qui dure pour nous quelques mois, en sachant qu’on devient (Michel Godart: Ah pas mal!) la personne de confiance en fait, au niveau recrutement. La recruteuse devient la personne de confiance du collaborateur (Michel Godart: Wouaw) et donc l’idée c’est déjà de voir dans les premiers mois, « Mais est ce que finalement le poste que tu occupes, c’est bien ce que tu avais imaginé? Est-ce que c’est bien ce que tu voulais? ». On discute un peu des premières observations, « Est-ce que tu arrives à te projeter? ». On a parfois des surprises où après quelques mois, ben un collaborateur nous dit déjà « Finalement en fait, je me projette déjà un cran plus loin », donc on a déjà des infos intéressantes (Michel Godart: C’est pertinent). Et qui nous permettent du coup d’être en lien avec l’équipe développement, mais aussi en cas de difficultés ou voilà mauvaises surprises, plus rares heureusement, on a une équipe de « HR-BP » qui sont dédiés à accompagner sur le terrain. Pour revenir à l’équipe développement, il y a tout un parcours de formation qui est lié à la fonction qu’on va occuper, mais il y a aussi un catalogue de formations disponibles toute l’année. Donc les collaborateurs peuvent s’inscrire tant qu’ils veulent, et dans le catalogue on essaye justement d’être un peu innovant, on y va étape par étape, on a des formations on va dire soft, assez classiques, apprendre à faire passer un message, être percutant, être assertif. Mais il y a aussi des ateliers plutôt en développement personnel, comment gérer son stress? Les cinq messages contraignants notamment. C’est vraiment le genre d’ateliers que mes collègues proposent et qui permettent à chacun d’évoluer aussi personnellement. On fait aussi la formation « Ennéagramme », si vous connaissez?
Michel Godart: [00:04:44] Oui. Je connais très bien, oui.
Charlotte Beauchot: [00:04:45] Elle est proposée à tous nos collaborateurs la première année.
Michel Godart: [00:04:47] Quand il y a quelqu’un qui quitte l’entreprise, il y a aussi une interview « Exit » (Charlotte Beauchot: Exactement), avec une analyse des raisons (Charlotte Beauchot: Tout à fait). Quel est le switch qui s’est fait pour devenir sponsor de la « Journée Agile », avant qu’on rentre dans le vif du sujet sur la partie formation, quel est l’élément où on s’est dit « On va le faire »?
Charlotte Beauchot: [00:05:00] Alors ici, ça vient plutôt des métiers puisque nous on vient soutenir nos métiers, IT notamment, donc on travaille en collaboration avec eux. Et ce qui se passe, c’est qu’ils aiment aussi être au courant des actualités, pouvoir sortir aussi des murs « UCM », se rendre compte de ce qui se passe dans le monde et rester connectés. Donc l’événement les intéressait, déjà à titre personnel et développement plutôt des compétences, et ils nous ont proposé en fait de les accompagner en nous disant « Voilà, ce sera l’occasion de faire des rencontres aussi plutôt réseautage, peut-être de voir de chouettes profils qui pourraient devenir nos collègues, pourquoi pas ».
Michel Godart: [00:05:33] Je disais justement à certaines sociétés qui me contactaient pour être sponsor de la journée, « Vous vous rendez compte qu’il n’y a pas que l’aspect communiquer, venir rencontrer des agilistes, venir rentre dans une culture communautaire ». Je sais que c’est pas un salon de l’emploi et je crois que (Charlotte Beauchot: Non, effectivement) c’est important de le rappeler. Mais, vous allez me dire si j’ai raison ou pas, le challenge d’une entreprise maintenant, c’est de se rendre compte que ce sont les soft skills qui sont importants (Charlotte Beauchot: Tout à fait) Les hard skills on les apprend, il y a des centres de formation (Charlotte Beauchot: Absolument), des centres d’excellence, on a tous les outils qu’il faut pour développer les hard skills. Mais les soft skills, c’est un changement en profondeur, ça prend du temps (Charlotte Beauchot: Oui), c’est chronophage et énergivore (Charlotte Beauchot: Absolument). Une mauvaise attitude, pour la changer ça prend du temps (Charlotte Beauchot: Tout à fait), alors « mauvaise »: au sens « pas adapté à la culture d’entreprise » (Charlotte Beauchot: Tout à fait). Et moi je me dis que quand on vient ici, on est dans un endroit où il y a un vivier de talents, déjà convaincus. Recruter quelqu’un qui a le bon mindset plutôt que d’en changer un qui a le mauvais mindset (Charlotte Beauchot: Absolument), à choisir, moi je recrute celui qui a le bon mindset (Charlotte Beauchot: C’est sûr). Est-ce que honnêtement, vous vous êtes fait la réflexion aussi?
Charlotte Beauchot: [00:06:25] Mais oui puisque ici, c’est pas un secret non plus pour nous, on sait d’avance qu’on va préférer par exemple entre deux collaborateurs potentiels, quelqu’un qui a peut-être moins de connaissances techniques, mais qui a la bonne attitude, qui arrive à s’adapter (Michel Godart: Voilà), que effectivement un expert mais qui va nous plomber l’équipe. Honnêtement, l’ambiance est importante, et aussi le potentiel pour la suite, ça on en parlait. Si on veut progresser maintenant en entreprise, et humainement, on doit absolument avoir cette bonne attitude dès le départ.
Michel Godart: [00:06:53] Je vous souhaite évidemment d’avoir quelques CV qui circulent, suite à cette journée (Charlotte Beauchot: Oui, oui), et qui arriveront chez vous, ça, ça me parait évident (Charlotte Beauchot: Ça commence). Alors, ah c’est vrai, déjà ?
Charlotte Beauchot: [00:07:01] Oui, oui (Michel Godart: Wouaw). Mais le monde est petit en fait, il y a toujours quelqu’un qui connaît quelqu’un. Et en sachant qu’en plus on a un système de parrainage en interne, si tu ramènes un collègue en interne (Michel Godart: Ah vous avez pris tous les leviers du HR), tu as un petit cadeau. Absolument.
Michel Godart: [00:07:12] Donc l’employeur branding, tout y est (Charlotte Beauchot: On est au taquet) quoi, même en avant-gardiste je pourrais dire hein? Ici il y a un aspect, c’est le côté formation (Charlotte Beauchot: Oui), quand on recrute un collaborateur, il va faire ce qu’on appelle le l’onboarding (Charlotte Beauchot: Oui), qui inclut tout un package d’actions (Charlotte Beauchot: Oui). Vous m’avez dit qu’il est assez long (Charlotte Beauchot: Oui), trois mois (Charlotte Beauchot: Oui), il y a une raison à ça?
Charlotte Beauchot: [00:07:28] Ben en fait on l’étale sur le temps. C’est à dire que, notre idée ce n’est pas de concentrer trois mois où tu ne fais que de l’onboarding, c’est plutôt d’avoir des actions récurrentes sur les 3 à 6 premiers mois. Donc dans les actions, en fait elles sont réparties entre le manager, l’équipe formation. Alors il y a une équipe formation métier, une équipe formation RH, et alors la recruteuse qui accompagne plutôt en suivi d’intégration. Donc on a développé pas mal d’actions, c’est anecdotique mais, par exemple, quand tu arrives en entreprise, il y a tellement d’informations: qui est qui? Qu’est-ce que je dois faire? Qu’est-ce que je dois rendre comme document? Ta recruteuse te l’a déjà expliqué, tu auras oublié la moitié, c’est normal. Donc quand tu arrives le jour « J », tu reçois un guide de survie digitale, et c’est un petit carnet digital qu’on a créé avec vraiment la checklist en fait: qui tu contactes, comment (Michel Godart: Pas mal), comment ça va se passer? Donc un petit topo avec des tutos aussi (Michel Godart: Un petit plan cafétéria pour la mobilité aussi) comment je dois remplir ma fiche. Tout à fait, on a de tout, on a vraiment de tout. On va partager, on va dire les actions entre ce que le collaborateur doit faire de lui-même, donc prendre connaissance du guide, encoder lui-Même en fait ces informations, parce qu’on a quand même pas mal la main sur ces données. Et il y a l’autre partie où le manager va s’assurer dans les premiers temps que tout se passe bien via, déjà, un parrain ou une marraine qui est dédié à la personne, qui va suivre voilà que tout se passe bien.
Michel Godart: [00:08:40] Donc parrainage en coaching duo!
Charlotte Beauchot: [00:08:41] Parrainage en coaching, vraiment. Le manager va faire un point régulier avec le nouveau, en te demandant « Ben comment ça va en fait? »
Michel Godart: [00:08:47] Vous êtes conscient que vous vous démarquez quand même sur le marché?
Charlotte Beauchot: [00:08:50] On s’en rend compte parce qu’on a une bonne réputation justement au niveau de l’accueil, l’intégration. Et ici notre challenge c’est aussi d’investir dans la rétention par la suite, puisque… (Michel Godart: Ah ben oui) Tout ne se fait pas en deux jours (Michel Godart: Surtout la rétention des bons talents aussi!), exactement. Donc ça a été un gros chantier, il y avait déjà pas mal d’actions qui existaient avant le « Welcome Pack » (Michel Godart: Ouais), tu reçois tes petits goodies, tu as ton parrain et tout. On a fait en sorte d’aller un cran plus loin avec ce système d’onboarding partagé entre le manager, le recruteur, le parrain, on communique entre nous.
Michel Godart: [00:09:17] Je me demande si vous étiez confronté à cette fameuse « guerre des talents » sur certains profils?
Charlotte Beauchot: [00:09:21] Oui. Oui, tout à fait (Michel Godart: Et quels profils). Surtout les IT (Michel Godart: Ah oui), sans surprise, ça c’est le marché. Mais aussi les conseillers payroll, ça devient pénuriques aussi ce profil-là
Michel Godart: [00:09:29] C’est le hard Skill RH hein?
Charlotte Beauchot: [00:09:30] C’est le hard skills, tout à fait, tout à fait. Après, voilà, on a plein d’avantages qui sont vraiment orientés soft, accompagnement, formation. Il y a aussi tout le suivi RH quoi qu’il arrive dans ta carrière, l’investissement sur la rétention. Après, voilà, on n’est pas du domaine du bancaire ou autre, on n’a pas non plus les salaires les plus « ouf » du marché, on va être honnête, mais dans la guerre des talents, pour certaines personnes, ça va jouer.
Michel Godart: [00:09:53] Il faut arrêter de faire un focus salaire (Charlotte Beauchot: Oui). Parce qu’à choisir, moi j’ai eu la chance d’avoir un boulot où j’étais extrêmement bien payé (Charlotte Beauchot: Oui), et ça m’a conduit au burnout (Charlotte Beauchot: Oui) et j’en ai souffert énormément. Et à choisir (Charlotte Beauchot: Oui), je ne veux plus de ça (Charlotte Beauchot: Exactement). Et moi maintenant, j’en suis à un stade où avant de signer un contrat dans une entreprise, je vais aller voir l’entreprise, voir l’équipe et rencontrer l’équipe (Charlotte Beauchot: Tout à fait) et je ne signe pas tant que j’ai pas vu!
Charlotte Beauchot: [00:10:12] C’est prévu chez nous aussi. Déjà, tu passes d’abord un entretien téléphonique, on discute aussi de tes attentes, voir si déjà ça matche à ce niveau-là. Tu as l’entretien ensuite, simple, manager, recruteur et le collaborateur. Et on prévoit bien souvent ce qu’on appelle un « vis ma vie ». Selon les fonctions, soit tu vas carrément sur le plateau et tu vas observer les collègues 1h ou 2, discuter avec eux. Voir si « Tiens finalement le job, sur le terrain, est-ce que c’est bien ce que j’avais imaginé ou est-ce que je suis un peu surpris? »
Michel Godart: [00:10:37] Ça c’est fréquent hein (Charlotte Beauchot: Oui), qu’il y a un gap entre ce qu’on imagine (Charlotte Beauchot: Exactement), ce qu’on se raconte (Charlotte Beauchot: Oui) comme histoire (Charlotte Beauchot: Tout à fait) et la vérité sur le terrain.
Charlotte Beauchot: [00:10:44] Ça on essaie de le faire au maximum mais tout dépend aussi des sites, puisqu’on a 22 sites quand même partout en Wallonie. Donc ça, on essaye de le faire au maximum, et si ce n’est pas possible, à ce moment-là, on a d’autres options. Donc bien souvent, après un entretien, notamment les IT, le manager va accompagner en fait le candidat à faire un tour sur le plateau, voir « Tiens, comment est l’ambiance, est-ce que ça répond à mes attentes ». Mais il y a des fonctions pour lesquelles tu ne sais pas aller trop loin non plus dans l’observation, mais d’où l’intérêt aussi du suivi d’intégration si la personne nous rejoint, c’est vérifié, après quelques semaines, quelques mois, ben « Ok. Est-ce que c’est bien ce que tu avais imaginé ou est-ce qu’il y a des choses qu’on doit revoir ensemble quoi? ». Mais ce qui nous permet aussi d’améliorer certaines choses, parce que il y a rien à faire…
Michel Godart: [00:11:22] On récolte beaucoup de feedback forcément (Charlotte Beauchot: Voilà, tu récoltes du feed…), c’est la culture du feedback.
Charlotte Beauchot: [00:11:24] Tout à fait, tout à fait. Ben c’est important chez nous. Après voilà, on n’a pas toujours de baguette magique, ça c’est sûr, mais on essaye de se dire qu’on fait quelque chose de chaque feedback.
Michel Godart: [00:11:32] Mais dans ce que tu as dit, on informe avec le RH la personne dans son onboarding sur certains paramètres (Charlotte Beauchot: Oui) et on se rend compte que malgré tout il faut un refresh parce que ben on retient pas tout déjà, c’est naturel.
Charlotte Beauchot: [00:11:43] Bien sûr, c’est normal
Michel Godart: [00:11:44] À un moment donné, venir avec la théorie, c’est bien joli (Charlotte Beauchot: Oui), mais il est où l’environnement de test, comme dirait mon collègue Eric Decossaux? Il est où le moment où la pièce tombe hein? Où on se dit « Hey, mais ça y est, maintenant je comprends pourquoi on m’apprend cette théorie, parce que j’ai eu un exercice », et chez Pyxis on met un focus sur: à la fois la théorie mais des ateliers pratico-pratique (Charlotte Beauchot: Oui). On a un atelier notamment, « Suis-je une équipier idéal? », où on permet de voir un peu les interactions par le jeu. Quand je t’entends, les formations, ben il y a des formations théoriques (Charlotte Beauchot: Oui), vous prévoyez un espace pratique ou un environnement de test? C’est déjà (Charlotte Beauchot: Oui) ancré aussi?
Charlotte Beauchot: [00:12:13] Là aussi, il y a encore des choses à améliorer, évidemment hein (Michel Godart: Bon ben on est là hein?), mais, il y a du boulot hein? Il faut savoir aussi…
Michel Godart: [00:12:19] Vous pourrez nous contacter après le podcast, on vous aidera, on vous apportera des solutions.
Charlotte Beauchot: [00:12:22] Il faut savoir aussi que la particularité de la maison, au niveau IT, c’est qu’on a développé toutes nos applications nous-même, donc tous les services pour la gestion salariale, pour les cotisations sociales, la caisse d’allocations familiales, c’est du tout maison. Donc on ne peut pas non plus laisser cet environnement de test pour le moment. Après, ce qu’on essaye de faire c’est, au niveau de l’entretien, c’est de vraiment donner un cap pratique à la personne pour dire voilà, dans ta fonction, voilà le type de demande que tu vas recevoir, voilà comment on va attendre que tu réagisses et on fait un débriefing du test. « Ben tiens, qu’est-ce qui s’est bien passé? Pourquoi est-ce que tu as bloqué à ce moment-là? », et on explique comment on va fonctionner avec l’équipe (Michel Godart: D’accord). Et ensuite via l’observation, ben si tu passes sur le fameux plateau, tu vas vite voir si ça correspond bien. Mais, vu la spécificité de l’entreprise à ce niveau-là, voilà, on n’a pas encore vraiment de zone test, Playzone et compagnie, mais qui sait, on verra pour l’avenir.
Michel Godart: [00:13:11] J’ai encore une autre question par rapport à l’agilité, c’est: tu sais, quand je contacte des entreprises, on me dit souvent « Ouais mais l’agilité c’est pour les IT (Charlotte Beauchot: Non, pas que…), c’est pour l’informatique hein? ». Est-ce que vous vivez cette expérience?
Charlotte Beauchot: [00:13:22] Là on est déjà en fait dans une étape de mise en pratique puisque ça va faire deux ans, si je ne dis pas de bêtise, qu’on a réparti en plusieurs POC en fait, des accompagnements au niveau de l’agilité en entreprise et même dans des métiers qui n’ont rien à voir avec l’IT (Michel Godart: Vous travaillez par « Squad »?), exactement, pour justement avoir des petits comités qui peuvent pratiquer entre eux. Non seulement ça a renforcé les liens en mode réseautage interne, mais en plus ça a vraiment permis de donner des outils très concrets, ne fut-ce que le Kanban de base, à certains managers, à certains directeurs même, pour comprendre aussi, ben comment est-ce qu’on va découper en fait un projet. Et au niveau de l’équipe RH, c’est aussi le genre d’outils qu’on utilise dans nos projets. Puisque 22, 23 RH, dans un groupe de 1000 personnes avec plein de projets, ben voilà, c’est bien de pouvoir un peu organiser les choses (Michel Godart: Chalenge). Donc voilà, on est accompagné par un partenaire, du coup, pour cette agilité à déployer, et l’idée c’est qu’on ait un suivi, donc il y a une personne RH qui est dédiée par POC, pour suivre justement que les gens formés mettent vraiment en pratique ce qu’ils ont appris. L’idée, ce n’est pas juste de dire « Ah chouette, c’est cool, l’agilité », c’est « Non, ok, qu’est-ce que je fais demain? Qu’est-ce que j’ai testé? Qu’est-ce qui a réussi? Qu’est-ce qui a foiré? ». On s’inspire comme ça les uns les autres.
Michel Godart: [00:14:28] Charlotte, tu as suivi toi aussi les formations agiles alors? (Charlotte Beauchot: Oui) Si tu devais, maintenant, te dire « On va faire un petit statut », quel est les niveaux de maturité agile dans l’entreprise « UCM », quelle cote entre zéro et dix? Alors, je précise, je ne te demande pas de juger ton entreprise (Charlotte Beauchot: Oui), je te demande dans ta fonction, ton ressenti personnel par rapport à l’agilité et de ce que tu en as compris, si tu devais lui donner un niveau dans le but de l’améliorer encore, où tu le placerais ton curseur pour te dire le travail qui reste à faire?
Charlotte Beauchot: [00:14:54] Alors je vais le découper en deux points. Premier point, en terme d’ouverture d’esprit et de mindset, on est à huit parce que franchement c’est bien accueilli dans l’entreprise, c’est bien vécu et c’est soutenu par la direction, c’est quand même un fort message. En termes de mise en pratique, il y a encore des choses à mettre en place et on est en train de déployer d’autres POC, donc on est vraiment dans de la progression. Donc dans la mise en pratique, je serai plus sur un six-sept quoi, il y a encore du chemin. Mais je souligne vraiment cette ouverture d’esprit parce que je me rends compte que ça ne vit pas partout quoi, une direction qui te dit « Ok, on y va. On y va, on est partants, on vous suit ».
Michel Godart: [00:15:28] Si tu devais identifier la pierre d’achoppement qui revient souvent ou systématiquement dans l’approche agile, là où les gens ont le plus de difficulté, qu’est-ce que tu pointerais?
Charlotte Beauchot: [00:15:37] C’est souvent une sorte de frein de peur en fait, c’est certaines personnes mettent le focus sur « Ok, mais si on fait ça, qu’est-ce qu’on va perdre? ». On est vraiment, pour certaines personnes, dans une communication plutôt orientée risque « Oui mais non, on a toujours fait comme ça. »
Michel Godart: [00:15:51] Je sors de ma zone de confort!
Charlotte Beauchot: [00:15:52] Oui, c’est ça. Et parfois, c’est vrai que quand tu parles à des, et c’est compréhensible, à des métiers plutôt process, experts, et que tu viens avec ta notion d’agilité en disant « Mais non, finalement on n’est pas obligé d’avoir une vue jusqu’au bout du bout, on va y aller étape par étape ». C’est quand même un sacré changement de mindset justement donc, c’est plutôt des leviers à relever, mais au niveau, oui, de la peur, des freins ou des » y a plus qu’à », il faut passer à l’action après quoi!
Michel Godart: [00:16:16] Et quel est l’élément qui, manifestement vous aide beaucoup?
Charlotte Beauchot: [00:16:19] Ce qui aide, c’est justement le fait que chaque membre des POC en question se donne le droit à l’erreur, et est soutenu dans ce droit à l’erreur, et il y a un partage d’expérience du coup. Au sein des POC mais aussi inter POC, donc on a fait des événements pour échanger, et les membres des POC sont invités justement à partager leurs expériences à leurs propres équipes, à d’autres managers qui ne sont pas encore formés, pour dire en fait « Ben tu vois, on a testé ça, alors ça a super bien fonctionné c’était top. Bon là, je me suis planté, c’est pas grave en fait, on est passé à autre chose », et ça permet de détendre l’atmosphère aussi pour les personnes un petit peu plus stressées avec ce changement.
Michel Godart: [00:16:53] Comment ça se passe au niveau de l’écoute? Est-ce que les gens peuvent s’écouter à travers les différents départements et comprendre les métiers des autres? (Charlotte Beauchot: Oui) Tu m’as dit que vous êtes une grande entité (Charlotte Beauchot: Oui), mais la difficulté chez vous c’est que vous êtes sur des sites différents (Charlotte Beauchot: Oui). Donc est-ce que c’est pas aussi un challenge, c’est un peu ça le but de la question (Charlotte Beauchot: Absolument) de se dire « Ben tiens, comment est-ce qu’on va faire le lien entre tous ces sites épars (Charlotte Beauchot: Oui), dispersés, pour qu’il y ait quand même une connaissance de ce que fait le métier de untel? » Parce que la communication est essentielle en agilité (Charlotte Beauchot: Absolument). Comment est-ce qu’on favorise les échanges quand on est sur plusieurs sites?
Charlotte Beauchot: [00:17:20] Il y a plusieurs axes de nouveau, via les POC en question, on a vraiment mélangé en fait (Michel Godart: D’où leur raison d’être), exactement. Donc on a mélangé les managers de différents districts, différentes succursales, différents métiers, et c’est ça aussi qui fait toujours la richesse des échanges en cours puisque en fait, chacun va partager sa réalité de terrain. Et dans les exercices pratiques d’agilité, ben voilà quand on voyait les outils, étape par étape, dans mon groupe par exemple, il y avait de vraies prises de conscience. Et donc des métiers qui ne communiquaient jamais, de par leur activité, et qui se disaient « Mais en fait on vit la même réalité, mais dans des métiers différents, c’est marrant quoi ». Et donc ils se sont vraiment donné de chouettes astuces les uns les autres. Par exemple, j’ai ici récemment rapproché une manager de la comptabilité, avec un manager IT qui partageaient la même réalité en termes (Michel Godart: Les mêmes préoccupations) d’accompagnement d’équipe, exactement. Naturellement, ils se seraient peut-être pas parlé dans les couloirs sans ce POC mis en place, et il y a eu vraiment mais un échange d’intelligence collective, des déclics qui se sont faits, mais par deux métiers qui de base n’avaient pas beaucoup de communication entre eux. Et donc c’est ça qu’on essaye aussi de répandre dans toute la maison. Et puis, en termes de communication on va dire plus général, tu as aussi pas mal d’actualités qui sont publiées sur notre intranet, voilà, c’est un des supports de communication qu’on a.
Michel Godart: [00:18:32] Est-ce que vous avez des podcasts intranet?
Charlotte Beauchot: [00:18:34] Non, pas encore de podcast (Michel Godart: On va en parler alors) intranet.
Michel Godart: [00:18:36] Parce que (Charlotte Beauchot: C’était un de nos projets) les vidéos, le problème, c’est que les gens quand ils ont la tête dans le guidon (Charlotte Beauchot: Oui), ils frappent sur le clavier, ils ne vont pas arrêter pour regarder une vidéo intranet (Charlotte Beauchot: Tout à fait). Par contre, un podcast aux oreilles, ça marche hein?
Charlotte Beauchot: [00:18:43] Tout à fait. On a un podcast pour le moment mais, c’est notre entité du mouvement: « La Défense des Indépendants », Clément qui s’en occupe actuellement, met en avant des indépendants, va au contact des indépendants, et c’est super inspirant.
Michel Godart: [00:18:55] Je sais que votre corps de métier, c’est accompagner les indépendants (Charlotte Beauchot: Oui). On peut être un peu en dire un peu plus.
Charlotte Beauchot: [00:19:01] Si je dois vraiment résumer, en fait il faut imaginer « UCM » comme l’entité qui va accompagner vraiment la personne avant même qu’elle devienne indépendante jusqu’à la fin.
Michel Godart: [00:19:11] Secrétariat social en casquette aussi alors?
Charlotte Beauchot: [00:19:13] Absolument. En fait, il y a plusieurs casquettes, on a d’abord un guichet d’entreprise et un accompagnement en création d’entreprise qui vont alors, au besoin, selon la personne, travailler plutôt la réflexion sur le projet (Michel Godart: Oui) en tant que tel. Est-ce que ça tient la route? Est-ce que budgétairement c’est ok? Le guichet d’entreprise qui va en fait permettre à l’indépendant de le devenir officiellement, donc qui va faire toutes les démarches administratives, les inscriptions, tout ce qui est nécessaire. Ensuite, on a tout le suivi de la caisse d’assurance sociale qui gère tout ce qui est cotisations des indépendants. Le secrétariat social dont tu parlais effectivement, qui est plus axé sur la gestion salariale, donc on a énormément de conseillers Payroll qui suivent de près nos indépendants et petites entreprises. Et on a aussi un service de consultance, donc un cran plus loin pour des petites entreprises, qui permet aussi de détacher un consultant: légal, payroll, RH, en entreprise pour l’aider sur ses missions. Et puis alors, tu peux aller aussi jusqu’à la succession de ton entreprise, enfin, on va vraiment jusqu’au bout du bout, on va dire on est le soutien quoi… Aux indépendants, et aux familles, n’oublions pas les familles, la caisse d’allocations familiales aussi!
Michel Godart: [00:20:16] Dans les divers secteurs d’activité de divers talents, que vous proposez pour aider et supporter ce petit monde, ce que tu décris comme activité, il y en a bien une où, parfois, tu as le sentiment que les gens c’est là où ils vous y attendent le moins, ils sont parfois surpris, ça arrive?
Charlotte Beauchot: [00:20:30] Les remarques que j’ai déjà eues, c’est quand les gens ne s’attendent pas à ce que Camille, la Caisse d’allocations familiales, soit du même groupe qu' »UCM ». Voilà, ça fait partie des dernières années, on est sûr, en fait, deux marques différentes, puisque c’est pas les mêmes publics cibles: B2B et B2C. Mais qui ont vraiment une synergie aussi interne donc, certains candidats sont surpris en disant « Ah c’est vous aussi la Caisse d’allocations familiales? ». Mais dans les services en tant que tel
Jessica Grignard: [00:20:56] Moi je pensais peut-être à: le développement durable (Charlotte Beauchot: Oui) et consultant en création, où là on peut vraiment aider un futur indépendant (Charlotte Beauchot: Oui) qui souhaiterait se lancer, à faire son business plan, à aller (Charlotte Beauchot: Oui, c’est vrai) analyser le marché, (Charlotte Beauchot: Aller jusque-là, oui) la concurrence. Selon les régions, il y a des régions où « UCM » est très bien connu pour ça et des régions où c’est (Charlotte Beauchot: C’est vrai) parfois moins connu…
Michel Godart: [00:21:11] Et bien écoute, je vis en Flandre, donc c’est un peu pardonnable (Rires de Charlotte), mais j’avoue que là tu m’apprends (Charlotte Beauchot: Oui, ben oui) quelque chose.
Charlotte Beauchot: [00:21:16] Oui, fatalement, oui.
Jessica Grignard: [00:21:17] Oui, on est plus dans la Wallonie, Wallonie. Mais ça c’est un service auquel je pense (Charlotte Beauchot: Oui). Mais mis à part ça, je pense que pour le reste, on reste quand même plutôt bien connu sur le marché je dirais.
Michel Godart: [00:21:26] Une question pour clôturer, qui va j’espère, rendre service à nos auditeurs auditrices qui nous écoutent, et certainement les futurs indépendants qui vont peut-être vous contacter pour un accompagnement, je leur conseille de le faire. Qu’est-ce que vous donneriez comme conseils à une entreprise sur le point de se lancer, et qui peut-être se questionne sur: est-ce que j’englobe déjà de l’agilité ou pas dans ma démarche?
Charlotte Beauchot: [00:21:46] Le Conseil global, là j’ai envie de dire c’est un petit peu comme tout, quand tu as un gros projet qui se prépare et que tu sens où tu veux aller mais tu sais pas trop par où commencer, c’est peut-être déjà de se poser. Alors oui, de prendre contact avec notre guichet, parce que il y a une partie effectivement « accompagnement en première ligne » où on va te renseigner sur: ben finalement, qu’est-ce que tu dois faire? C’est quoi les démarches? Qu’est-ce qui est le plus important? À quoi tu dois faire attention? Ne fut-ce que pour se mettre au clair sur « Ok, est-ce que j’avais bien pensé à tout. Ou bien est ce que je suis surpris en fait d’une information que je reçois? ». Puisque, l’idée c’est que, tu puisses arriver à ce rendez-vous pour te lancer comme indépendant avec vraiment toutes les infos, en te sentant outillé, prêt à démarrer, et éviter au maximum ces fameuses surprises. Ensuite, il y a aussi quand même la défense des indépendants qui est hyper importante aussi, donc via notre entité du mouvement, ben ça voilà, c’est quelque chose que je propose aussi, c’est de pouvoir se dire quelque part j’ai une entreprise qui me défend et si j’ai un pépin à un moment donné, je peux me tourner aussi vers le mouvement (Michel Godart: Wouaw, ça c’est sympa, oui) pour me faire défendre quoi!
Jessica Grignard: [00:22:47] On a aussi le réseau Diane, qui aide les femmes indépendantes (Charlotte Beauchot: Oui) à se faire entendre (Charlotte Beauchot: C’est un réseau bien…), ça c’est un réseau… (Charlotte Beauchot: Spécifique), oui.
Charlotte Beauchot: [00:22:52] Bien se renseigner (Jessica Grignard: Oui), bien prendre les informations, ne pas se précipiter, comme souvent dans les grands projets. Parce que tout ça, ça a un coût, il faut vraiment bien se renseigner mais nos conseillers sont là pour renseigner.
Michel Godart: [00:23:03] Je suis français ou belge, et je vis côté flamand, ce qui est mon cas par exemple, (Jessica Grignard: Oui), (Charlotte Beauchot: Oui) je peux malgré tout faire appel à vous?
Charlotte Beauchot: [00:23:08] Bien sûr (Jessica Grignard: Bien sûr). D’autant plus qu’on a un bureau à Bruxelles, ils peuvent toujours effectivement renseigner, ça ne coûte rien en plus de se renseigner, de voir ben voilà, par où je dois commencer ce fameux projet?
Michel Godart: [00:23:18] Et la deuxième partie de la question c’était: si on prenait l’agilité dès le départ?
Charlotte Beauchot: [00:23:22] Reste à voir. Est-ce que tu te lances en société direct, ou bien est-ce que tu te lances d’abord comme indépendant? Parce que tu peux toi-même fonctionner de façon agile pour commencer (Michel Godart: Exact). Si tu lances ta société après, tu fais petit pas par petit pas. Nous, c’est plutôt des indépendants qui se lancent et donc qui vont commencer petit à petit par mettre en place finalement leur projet. Donc on est quelque part un peu dans l’agilité aussi. Au début tu es plus dans le process, donc on n’est pas vraiment dans l’agilité. Mais après voilà, si tu es quelqu’un d’enthousiaste et que tu te dis « Bon allez, je vais y aller étape par étape, je vais un peu me renseigner », ben à ce moment-là, assez facilement, il y a tellement d’outils maintenant, de webinaires, de supports, tu sais te renseigner, mais c’est pas « UCM » qui va te dire « Ah oui, au fait, fais un Kanban ».
Michel Godart: [00:24:03] Charlotte, on va donner un site internet (Charlotte Beauchot: Oui) sur lequel on peut se rendre, bien qu’on le mettra dans le texte du podcast en description, on va quand même leur dire. Quel est le site internet où je peux aller chercher de l’information pour vous contacter?
Charlotte Beauchot: [00:24:14] C’est très simple, c’est « UCM point be ». Alors on peut naviguer très facilement dans toutes les pages, parties guichet d’entreprise, partie recrutement, il y a tout ce qu’il faut. C’est un nouveau site en plus (Jessica Grignard: Oui) qu’on a lancé il y a un an maintenant?
Jessica Grignard: [00:24:25] Oui, c’était tout juste avant que j’arrive (Charlotte Beauchot: Tout récent), oui (Charlotte Beauchot: Employer branding).
Michel Godart: [00:24:28] Voilà, (Charlotte Beauchot: Voilà) et « Product Placement » parce que (Charlotte Beauchot: Voilà) du coup, comme tu as expliqué un peu les différentes activités, ben on sera pas perdu dans le site internet (Charlotte Beauchot: Non), c’est magique, c’est bien fait. Et moi j’ai une petite surprise pour vous (Charlotte Beauchot: Ah bon?) Parce que dans le podcast il y a un texte descriptif de l’épisode, et il y aura un lien (Charlotte Beauchot: Ok). Et ce lien permet d’arriver sur une page voice mail (Charlotte Beauchot: D’accord), (Jessica Grignard: Oui). Et donc on pourra cliquer sur ce lien, il y a une petite fenêtre qui s’affiche « Voulez-vous autoriser le micro? », oui (Charlotte Beauchot: Ok), (Jessica Grignard: Oui) n’ayez pas peur le micro ne vous mangera pas (Charlotte Beauchot: C’est noté). Notez que c’est quand même le micro de l’ordinateur, donc si vous avez un meilleur micro (Charlotte Beauchot: Oui, oui) de qualité, c’est mieux d’avoir un micro externe genre conférence hein? (Jessica Grignard: Oui) et puis vous pouvez laisser un message vocal à Charlotte, ou à Jessica (Charlotte Beauchot: Excellent), avec une gratitude, une question (Charlotte Beauchot: Ah chouette), un encouragement (Charlotte Beauchot: Sympa), une remarque…
Jessica Grignard: [00:25:08] Ah c’est chouette, oui.
Michel Godart: [00:25:09] Et ce qui est génial, c’est que, si vous avez peur, quand vous faites appuyer, enregistrer, ça enregistre tout de suite, ça devient orange, mais quand vous arrêtez, vous pouvez réécouter avant d’envoyer (Charlotte Beauchot: Ah oui) autant de fois que vous voulez. Et tant que vous n’avez pas la bonne version, pour vous (Charlotte Beauchot: Oui), (Jessica Grignard: Oui), la bonne version de vous-même pour vous (Charlotte Beauchot: Rires), et bien, et bien vous pouvez recommencer autant de fois que vous voulez (Charlotte Beauchot: D’accord). Quand vous êtes content, on met son email, on fait envoyer (Charlotte Beauchot: Ok). Et la seule chose que je demande aux auditeurs et auditrices, c’est de me dire est ce qu’on partage sur les réseaux sociaux ou pas? S’ils me disent oui, quand on publiera votre podcast en commentaire, s’il y a des réactions, on viendra les mettre, vous pourrez y réagir de la même manière, et répondre de la même manière. Même (Charlotte Beauchot: Ah super) sans mon intervention.
Jessica Grignard: [00:25:39] Dans l’échange, c’est chouette.
Michel Godart: [00:25:41] C’est sympa hein? (Charlotte Beauchot: Cool), (Jessica Grignard: Oui) et si les gens ne me disent rien, je vous l’enverrai en privé (Charlotte Beauchot: D’accord) et vous aurez le choix de répondre puisqu’on aura l’e-mail.
Charlotte Beauchot: [00:25:47] D’accord. Ok, (Michel Godart: C’est une belle proposition?) super. Merci beaucoup.
Michel Godart: [00:25:49] Un peu agile hein, c’est incrémental.
Charlotte Beauchot: [00:25:52] Absolument, et ben on adore, on teste.
Michel Godart: [00:25:53] Charlotte, merci pour la passion partagée. Je vous avais dit, vous me disiez « Mais je vais parler de quoi? (Charlotte Beauchot: Ben oui), c’est agile, je suis RH ». Ben en fait, on a parlé beaucoup RH (Charlotte Beauchot: Oui), parce que l’agilité et l’humain il y a un lien très fort (Charlotte Beauchot: Oui, tout à fait), on a vu dans cette interview que c’était on ne peut plus vrai. Et Jessica, même si vous étiez plus discrète (Jessica Grignard: Oui), le sourire était là.
Jessica Grignard: [00:26:09] Merci beaucoup
Michel Godart: [00:26:10] À très bientôt, au revoir.
Charlotte Beauchot: [00:26:11] À bientôt, merci.
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