Éric Decossaux: [00:00:18] Bienvenue pour un nouvel épisode de « Pyxis – Le podcast ». Je suis un peu ému aujourd’hui, parce que c’est la première fois que j’anime le podcast Pyxis. Et puis aussi je suis ému parce que je suis avec Sébastien, qui vient d’assister à un atelier avec moi. Mais Sébastien, c’est la toute première personne que j’ai rencontrée dans mon tout premier contact quand j’ai commencé chez Pyxis, donc il y a un petit retour aux sources. Bonsoir Sébastien

Sébastien Barbieri: [00:00:43] Bonsoir Éric

Éric Decossaux: [00:00:44] Voilà je suis content puis, moi j’ai trouvé que l’atelier c’était bien passé mais, évidemment c’est pas parce que moi j’ai trouvé que ça s’était bien passé que ça s’est bien passé. J’aurais envie de savoir comment tu l’as vécu cette soirée toi?

Sébastien Barbieri: [00:00:54] C’était très enrichissant. J’avais pas prévu de venir du tout, j’étais même pas au courant. Et puis c’est Véronique qui m’a dit « Tiens, il y a une soirée, tu viens? ». Et puis je me suis dit « On va dire oui, on va arrêter de dire non, on va dire oui, on y va », et donc je savais pas du tout à quoi m’attendre. Après, j’ai entendu dans quelles circonstances tu as rencontré le présentateur et je me dis « Tiens, c’est encore un retour aux sources, d’un retour aux sources ». Et donc j’étais vraiment curieux, j’avais une petite appréhension en me disant « Tiens, je vais découvrir des choses que je connais déjà » et en fait non. Et alors ce qui est génial ici, et c’est vraiment, c’est une petite ligne Pyxis ça c’est que: on est toujours entourés de coachs en fait, parce que vous travaillez beaucoup avec des coachs, et donc les gens qui sont présents ici, ce sont des coachs. Et alors les échanges qui ont lieu autour de la table, en plus de la formation, sont hyper enrichissant également quoi. Alors ici c’est un teasing également, de cette formation, c’est pas la formation complète, c’est un teasing, c’est un avant-goût, c’est 1h30 au lieu de deux jours, donc ça donne un peu envie, c’est pas mal. C’est comme voir le teaser d’un film et puis se dire « Ah oui tiens, finalement j’irais bien », c’est astucieux et alors le lieu, chapeau! Merci Michel, bien trouvé quoi ça!

Michel Godart: [00:01:51] Merci transforma bxl surtout qui est le sponsor « The Podcast Factory Org » et sans qui on ne pourrait pas faire cette collaboration avec Pyxis.

Éric Decossaux: [00:01:56] En t’entendant Sébastien, je me dis « Oh, une mise en abime dans la mise en abime. J’ai peur d’avoir les gens qui sont un peu au fond du trou et qui ne comprennent pas de quoi on parle ». Je vais répéter mon intro de ce soir, où je voyais un parallèle entre ce qu’on a fait aujourd’hui et l’historique de la Journée Agile. Normand et Pierre-Emmanuel, avant de créer Pyxis ont créé la Journée Agile, en ayant pris conscience que quand ils allaient dans des conférences sur l’agilité en anglais à l’époque, ben il y avait beaucoup de francophones qui n’y allait pas à cause de la barrière de la langue et ils se sont dit il faut faire la même chose en français. Et puis quand je suis arrivé chez Pyxis, j’ai suivi une formation qui s’appelle « Training from the Back of the Room ». Hafedh disait que le nom est pas très sexy en français, moi j’aurais envie de dire « Comment donner cours au fond de la classe à côté du radiateur », c’est peut-être pas très sexy mais ça intrigue. J’ai suivi cette formation que j’ai vraiment adorée, comment mettre plus d’interactivité dans des formations? Et ben jusqu’à maintenant, cette formation, elle se donnait qu’en anglais. Et Hafedh qui est venu avec nous ce soir, il est certifié pour donner cette formation, mais il a traduit tout le matériel en français et il est capable, et autorisé, de donner cette formation en français. Et quand j’ai entendu ça dans la conf où je l’ai rencontré, je me suis dit ça, on ne peut pas louper, on va refaire le coup de la Journée Agile, avec la formation. Voilà la mise en abîme de la mîse en abime.

Sébastien Barbieri: [00:03:07] C’était vraiment génial, c’était une super opportunité. J’ai adoré, à un moment il parle du cerveau reptilien et il dit « Ça c’est de la connerie ». C’est important parce qu’il faut, il y a des mythes qui sont là, des mythes qui sont là depuis des millénaires et… Et Moi je peux plus supporter une conférence où on dit des conneries. Et ici, on n’a pas dit de conneries, ou en tout cas pas que j’ai identifié. Les bases scientifiques elles sont solides, le teaser de la formation il a l’air assez solide aussi. Alors ce qui est génial, c’est que: comme on applique directement les préceptes et les conseils, les recommandations, les astuces, les atouts, je ne sais plus quelle traduction il a utilisé finalement, pour directement, et en équipe, on utilise la formation directement et on l’applique directement pour la prendre et la garder dans notre cerveau en fait.

Éric Decossaux: [00:03:42] Encore une mise en abîme.

Michel Godart: [00:03:45] Moi je voudrais faire remarquer que, il a quand même prononcé quelque chose qui est important, malgré que ce soit un teasing et pas la formation complète, il s’est assuré de faire en sorte que on reparte de ce soir avec un apprentissage (Éric Decossaux: Mm). Vous avez remarqué ça hein?

Éric Decossaux: [00:03:58] Oui (Sébastien Barbieri: Oui) et moi qui ai suivi la formation complète, je pense parfois aux films français, quand tu regardes les bandes-annonces des films français « Tu dis wouah ça a l’air génial » et puis tu vas voir le film a été déçu parce qu’en fait il y avait quatre bons gags et tu les as tous vus dans la bande-annonce.

Sébastien Barbieri: [00:04:11] C’est pas ça ici hein!

Éric Decossaux: [00:04:12] Et là, c’est pas le cas. Ce qu’on a vu, c’est pour moi pas la partie la plus intéressante et la plus frappante. C’est pas celle qui te permet de structurer c’est: t’as découvert un certain nombre d’outils, et dans la formation tu vas voir comment tu peux les assembler, comment tu peux réfléchir à comment tu vas les assembler, et ça c’était vraiment très, très fort. Et comme tu le dis, c’est pas n’importe quel type de participant qui vient à ça donc il y a, outre le contenu de la formation, il y a aussi la richesse des gens qui y participent qui vient t’enrichir donc c’est le double effet « kiss cool » en suivant ces ateliers.

Michel Godart: [00:04:42] Il y a un moment de silence. Moi, je suis admiratif parce que je me rappelle d’Éric qui avaient peur de parler au micro puis qui maintenant devient notre animateur de « Pyxis – Le Podcast » quand Norman n’est pas disponible, et je trouve ça géant. Et moi j’ai envie de juste te dire un petit mot quand même et d’intervenir, ce sera ma dernière intervention mais de te saluer pour cette démarche que je sais tout à fait incroyable, exceptionnelle, surtout avec toi pour le micro.

Éric Decossaux: [00:05:01] Ouais, le fait d’oser parler dans un micro, ça à la limite c’était pas trop embêtant mais c’est de m’entendre après. C’était un cadeau en fait et c’est une nouvelle mise en abîme que je fais puisque, le tout premier podcast que j’ai enregistré c’est un cadeau de Noël de Michel, je dis pas ça en rigolant c’était un 25 décembre à 10h30 du matin, donc encore merci Michel pour ça.

Michel Godart: [00:05:22] Mot de conclusion? Si tu devais donner trois mots pour résumer ce teasing de formation.

Sébastien Barbieri: [00:05:26] D’abord assez spontané. Tout le monde était vraiment très spontané. Le formateur, et je trouvais ça assez admirable, arrive à créer l’espace nécessaire pour que les gens puissent réagir, interagir sans dépasser son temps. Et ça, ça demande une solide maîtrise et de l’audience, et du contenu de la formation, et de la capacité à réagir aux interactions qui sont peut-être un peu parfois, voilà en opposition ou des choses comme ça.

Michel Godart: [00:05:50] Il y a un chrono sur le tableau.

Sébastien Barbieri: [00:05:51] Il y a le chrono sur le tableau au tableau et je me dis « Waouh! Challenge! » parce qu’on n’était pas nombreux, il aurait pu prendre un quart d’heure en plus, non, non, non, il a tenu le coup et c’était nickel. Et il y avait vraiment ce temps laissé finalement aux échanges, aux échanges avec lui, aux échanges entre nous, qui a permis vraiment de rendre ça applicable quoi! Non, non, c’était génial, il faut continuer, il faut continuer ces teasing, il faut en faire encore et encore. Et je pense que, et c’est le dernier mot que je vais dire mais alors j’en ai déjà mis 50 là tu vois, je pense que c’est aussi une opportunité de se réinventer en allant pas s’enfermer uniquement dans le monde de l’agilité, mais en disant que l’agilité ben ça touche à tout. C’est pas juste l’IT ou, voilà. Et ici c’est vraiment, on est dans ce monde finalement de l’apprentissage, du coaching, et ça marche très bien, ça marche pour une école, ça marche pour n’importe quoi. Et ça c’est phénoménal, et là on tire un acquis finalement qu’on peut utiliser partout, dans n’importe quelle situation.

Éric Decossaux: [00:06:40] Tu me rappelles d’ailleurs que pendant la formation, à un moment donné on a été invité à se construire une première petite formation pour nous-mêmes. Et je l’ai pas fait à propos de l’agilité, je me suis construit un cours de rattrapage en maths grâce à la formation. Donc quand tu as dit le mot école, forcément c’est remonté tout de suite, donc ça s’applique vraiment à n’importe quel type d’atelier ou de formation, ou d’envie de transmettre ce qu’on sait aux autres, mais en osant leur faire faire. Ce qui est le plus dur, c’est de monter sur le vélo alors qu’ils ont jamais été à vélo.

Sébastien Barbieri: [00:07:08] Alors, aussi, merci, merci d’avoir trouvé la pépite, merci de l’avoir amenée ici, parce que je pense que c’est important, tu vois? De continuer à apporter des talents, à porter…. Et on le voit à la journée agile, on voit les gens qui viennent hein? D’amener des talents et de permettre cette interaction avec ces talents, c’est quelque chose d’assez exceptionnel hein, il n’y a pas 36 boîtes qui arrivent à faire ça quoi!

Éric Decossaux: [00:07:27] Si tu le dis, merci Sébastien. Je pense que c’était un choix d’échange, comme dirait Christian, soit tu as vraiment un truc à dire et tu as la petite boule qui monte, soit à un moment donné tu sens ta respiration qui s’apaise et tu sens qu’il y a une fin naturelle à la conversation et que, si on continue on va se répéter, et donc je me dis que « Ça me paraît un bon moment pour conclure ». Sébastien Merci en tout cas d’être venu discuter de ça avec nous.

Sébastien Barbieri: [00:07:49] Merci pour l’organisation.